Au moment de rédiger ce bilan, je siége depuis 33
mois au Conseil national comme élu du Parti socialiste vaudois. Même
si ce laps de temps est court du fait que je suis entré un ans après
le début de la législature, j’estime qu’il est nécessaire de
présenter un bilan avant de solliciter un nouveau mandat devant le
suffrage universel.
D’autre part, j’éprouve également le besoin
d’évaluer mon engagement, pour tenter d’améliorer la qualité
de mon travail et définir au mieux mes futures priorités.
Par souci de clarté, j’ai choisi une
articulation thématique. Etant membre de la Commission du Conseil
national en charge de l’Environnement, de l’aménagement du
territoire et de l’énergie (CEATE-N), une part prépondérante de
mes activités et de mes interventions publiques traite ce domaine.
Sans surprise, la première moitié du présent
bilan est consacrée à mes activités dans le champ législatif et
politique couvert par la CEATE-N (climat
/ électricité / air). Ce choix est évidemment celui de l’efficacité, puisque
c’est au sein des commissions dont il est membre qu’un
parlementaire peut exercer la plus grande influence.
Le domaine traité par la CEATE me passionne.
J’y ai des projets et des visions et les enjeux y sont considérables,
notamment en matière de climat et d’énergie. Enfin, comme on
peut le constater à la lecture des pages suivantes, nous, c’est
à dire la délégation PS à la CEATE, avons pu obtenir certaines
percées dans le bon sens, même si les avancées obtenues arrivent
trop tardivement et ne vont pas assez loin.
La seconde partie de mon bilan est consacrée à
mes activités en dehors du domaine de l’environnement, de l’aménagement
du territoire et de l’énergie. Même sans être membre de la
commission ad-hoc, il est possible d’y obtenir des résultats.
Comme on le constatera à la lecture, les autres points forts sont
notamment :
- La
modernisation sociale (égalité des chances, bourses d’études,
congé paternité, lutte contre l’illettrisme, etc)
- Les
transports
- Les
institutions (réforme de l’élection au gouvernement,
transparence du financement des partis, Europe)
Avertissement
Etablir le bilan d’un Conseiller national est un
exercice périlleux sur le plan méthodologique. De surcroît, le
faire à la première personne comporte inévitablement une forte
dose de subjectivité. Pour mieux appréhender l’exercice, il me
semble utile de rappeler la nature de l’action parlementaire :
- Représentant 1/200ème de l’assemblée,
aucun Conseiller national ne peut prétendre endosser
individuellement un succès. Quand aux échecs, il est évidement
aisé de les attribuer aux 199 autres membres. D’un autre côté,
sans l’engagement déterminé de certains parlementaires, de
nombreuses décisions auraient pris une autre tournure.
- L’action au Parlement est généralement
collective : un groupe de personnes tire collectivement à
une corde et obtient une décision qui n’aurait pas été
prise sans cet engagement. Il est difficile – et souvent prétentieux
– de s’attribuer un mérite prédominant dans
l’aboutissement de tel ou tel dossier. L’exercice du bilan
le nécessite pourtant.
- Plus fondamentalement, l’acte le moins
spectaculaire, à savoir voter, est en même temps l’acte le
plus fort d’un parlementaire. D’où l’importance de
l’assiduité lors des milliers de votes qui ponctuent la législature.
- L’action d’un parlementaire ne s’arrête
pas aux portes du Palais fédéral. Bien que moins visible, son
engagement au sein de son parti politique, d’association et/ou
de groupes de pression est souvent très important. Au
demeurant, la nature des engagement connexes des uns et des
autres manque largement de transparence (c’est même l’objet
d’une
de mes interventions).
- Les interventions individuelles, les discours
à la tribune et les interventions médiatiques , bien que très
visibles, ne représentent qu’une partie de l’action d’un
parlementaire. Ce bilan essaye d’illustrer également la
partie immergée de l’iceberg : travail de commission,
travail associatif, négociations, etc.
- L’influence ne se mesure pas forcement aux décisions
prises, mais aussi aux décisions évitées ou à celles qui ont
pu être indirectement influencées.
Introduction
1) Lutte contre le réchauffement climatique et affranchissement des énergies fossiles
2) Approvisionnement en électricité et production d’électricité d’origine renouvelables
3) Qualité de l’air, lutte contre le bruit et divers
4) Transports
5) Justice fiscale
6) Modernisation sociale et égalité des chances
7) Institutions et territoire
8) Europe
RN, août 2007
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Les chapitres du bilan 2004-2007
Bilan
et perspective (téléch. le pdf complet)
1) Lutte contre le réchauffement climatique et affranchissement des énergies fossiles
2) Approvisionnement en électricité et production d’électricité d’origine renouvelables
3) Qualité de l’air, lutte contre le bruit et divers
4) Transports
5) Justice fiscale
6) Modernisation sociale et égalité des chances
7) Institutions et territoire
8) Europe
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